Première du genre en Aquitaine, elle vise à améliorer la prise en charge des fonctionnaires momentanément privés d’emploi des catégories A, B et C par un dialogue plus soutenu entre les deux structures.
« Libre à chacun de décliner localement ou pas le modèle de charte préparé au niveau national. Nous l’avons fait en Lot-et-Garonne car nous avons une habitude de collaboration, notamment dans le cadre de groupe de travail sur les thématiques des entretiens d’évaluation et des promotions internes. Il est vrai que le SNDGCT est fortement représenté en Commission administrative paritaire (CAP) de catégorie A : il occupe trois des quatre postes. Le quatrième l’est par la CGT », explique Johan Jourdan, directeur du CDG47.
« Compte tenu du coût humain pour le dirigeant territorial en fin de détachement sur emploi fonctionnel, mais aussi financier pour la collectivité qui prend la décision et pour le CDG qui en gère les effets, il est utile de collaborer : tout d’abord pour faire appliquer le droit et aussi pour privilégier la sensibilisation, la médiation ou bien encore la mobilité », rappelle-t-il.
Pour l’heure, le Lot-et-Garonne ne connaît pas ce genre de situation. Mais les prochaines échéances électorales se profilent.
Une vingtaine en France – A ce jour, une vingtaine de conventions de ce type a été signée en France.
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