En ouverture de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté, lundi 10 décembre 2012, Marisol Touraine avait clairement placé le curseur de la lutte contre la pauvreté dans le registre des droits de l’homme et pas seulement celui des dispositifs d’aides.
La conclusion des travaux par Jean-Marc Ayrault, le 11 décembre, a confirmé le changement de méthode, afin de garantir « un pacte de compétitivité économique et social » et combattre la pauvreté.
Les engagements du gouvernement ont permis de rassurer, en partie, les associations : « Des moyens supplémentaires ont été accordés. Ce n’est jamais assez, mais dans ces temps de crise budgétaire, nous ne pouvions espérer davantage », estime François Soulage, président du Secours catholique.
Le Premier ministre a repris une partie des ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteCet article est en relation avec le dossier
Cet article fait partie du Dossier
Conférence contre la pauvreté, et après ? Outils et solutions
Sommaire du dossier
- Pauvreté : va-t-on enfin décloisonner les politiques sociales ?
- Clôture de la conférence nationale : changement de méthode pour la lutte contre la pauvreté
- Clarifier la gouvernance des politiques de solidarité
- Réduire le non recours et augmenter le montant des allocations : les conditions préalables de lutte contre la pauvreté
- Politique de santé : priorité à la réduction des inégalités par temps de crise
- Changer la logique des politiques du logement et de l’hébergement
- La nécessité de concevoir une politique nationale et de l’enfance
- Pauvreté : ne pas oublier une approche territorialisée
- Jeunesse : 22,5 % des jeunes sont pauvres