Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Je me suis mis en grève de la faim il y a maintenant six jours. Cette action était destinée à ce que les communes les plus fragiles financièrement comme Sevran obtiennent les moyens d’avoir un budget digne de ce nom. C’était mon devoir de maire et d’élu local que d’engager cette action pour rompre le silence dans lequel étaient plongées les communes les plus en difficulté de notre pays.
Il y a urgence. La crise entraîne nos communes dans une spirale d’endettement et de baisse des ressources. Pour Sevran, il s’agissait de combler un déficit structurel de 5 millions d’euros et de récupérer les 4,7 millions d’euros dus par l’ANRU. Ce déficit structurel interdisait l’accès aux emprunts nécessaires au paiement des entreprises travaillant pour la ville. Cette ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Finances
Thèmes abordés