Que vous inspire l’annonce de la création d’un nouvel outil pour les statistiques de la délinquance ?
Refondre les indicateurs de l’activité policière semble a priori une bonne chose. Mais tant que nous ne connaîtrons pas la méthodologie selon laquelle les statistiques sont recueillies dans les commissariats, ni la façon dont elles sont retravaillées par le ministère de l’Intérieur, le problème restera le même.
Encore aujourd’hui, la fabrique des statistiques policières est une boîte noire, empêchant de dissiper le climat de suspicion qui règne autour des chiffres de la délinquance.
N’est-ce-pas une raison de plus pour faire le grand ménage ?
Améliorer un système imparfait, je dis oui, mais attention à ne pas casser l’outil d’analyse ! S’il devient impossible de comparer les statistiques ...
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Cet article fait partie du Dossier
Délinquance: mieux la chiffrer pour mieux la combattre
Sommaire du dossier
- Statistiques: ce que prévoit la réforme Valls
- Délinquance : vers une reprise en main des statistiques
- Un observatoire expérimental piloté par une équipe de scientifiques
- A Gonesse, l’observatoire local recourt aux enquêtes de victimation
- Les acteurs locaux s’appuient sur un éventail d’indicateurs
- « La fabrique de la statistique policière reste une boîte noire » – Renée Zauberman, sociologue
- Le FFSU prône la généralisation des enquêtes de victimation
- Existe t-il une liste exhaustive des « Natinf » ?
- Les réactions au dossier « Statistiques de la délinquance »