Si la réforme annoncée de l’outil national de mesure de la délinquance fait débat, la production locale de chiffres guidant la définition d’une politique de sécurité est un exercice bien connu des partenaires locaux. Au premier rang desquels les services municipaux, chargés d’animer le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).
Sur le terrain, la majorité des maires tiennent encore la statistique policière comme argument d’autorité. Mais ils sont de plus en plus nombreux à prendre leurs distances avec l’outil nommé « état 4001 », utilisé depuis 1972 et jugé incomplet.
« C’est une photographie un peu floue alors que les acteurs locaux auraient besoin d’un film », critique Michel Marcus, délégué général du Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU). Tout juste ...
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Délinquance: mieux la chiffrer pour mieux la combattre
Sommaire du dossier
- Statistiques: ce que prévoit la réforme Valls
- Délinquance : vers une reprise en main des statistiques
- Un observatoire expérimental piloté par une équipe de scientifiques
- A Gonesse, l’observatoire local recourt aux enquêtes de victimation
- Les acteurs locaux s’appuient sur un éventail d’indicateurs
- « La fabrique de la statistique policière reste une boîte noire » – Renée Zauberman, sociologue
- Le FFSU prône la généralisation des enquêtes de victimation
- Existe t-il une liste exhaustive des « Natinf » ?
- Les réactions au dossier « Statistiques de la délinquance »