Certains s’inquiètent des perspectives actuelles concernant le financement des collectivités en 2012, partagez-vous ces inquiétudes ?
Oui, absolument. Sur un plan général, tout d’abord, si la situation financière des collectivités territoriales françaises est aujourd’hui de bonne qualité, surtout si on la compare à celle de l’Etat mais aussi des collectivités dans les autres pays européens, elle le doit essentiellement à des facteurs positifs qui n’existent plus.
La taxe professionnelle par exemple a été le carburant de la gestion publique locale des 30 dernières années : elle n’existe plus et son succédané n’a pas, et de loin, ses qualités en termes de capacité de progression.
Les dépenses locales ont certes progressé, mais c’était avant tout pour développer la qualité et la quantité ...
[100% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Finances
Cet article est en relation avec les dossiers
- Budget 2012 : les collectivités au régime sec
- Budgets 2012 : rigueur et plans d’économie à tous les étages
- Financement des collectivités : le visage de la nouvelle banque publique
- FPIC : la péréquation du bloc local continue sa montée en puissance
- L'Agence de financement des collectivités se lance sur les marchés
- Les grandes interviews du Club finances
Thèmes abordés
