En matière d’accès territorial aux soins, les candidats proposent simplement, en général, de poursuivre sur la même lancée. C’est-à-dire développer les mesures incitatives, qui sont loin de présenter des résultats très probants.
Multiplier aussi les maisons de santé rassemblant différents spécialistes. Mais sans aborder la question du financement par les collectivités…
Et augmenter le numerus clausus, c’est-à-dire le nombre de médecins en formation.
Ils sont peu nombreux à aborder la vraie question d’une dose de mesures coercitives pour lutter contre les inégalités territoriales en termes d’accès aux soins.
Il y a aussi un chantier clé, occulté finalement par le Président sortant qui l’avait pourtant promis lors de son élection : le financement de la dépendance. Les candidats promettent de s’y atteler.
Enfin, le thème des banlieues brille par son absence. Même s’il est évoqué par bribes, les candidats parlant pas ou peu de l’avenir de la politique de la ville.
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La cohésion de la société n'est plus une priorité
Sommaire du dossier
- Les candidats à la présidentielle contre l’obligation de travailler pour les bénéficiaires du RSA
- La cohésion de la société n’est plus une priorité
- Peu de clivages droite/gauche sur la lutte contre les déserts médicaux
- Le financement de la dépendance refait surface dans la campagne
- La gauche au chevet de la petite enfance
- Politique de la ville : la banlieue cantonnée à la périphérie des thèmes de campagne
Thèmes abordés