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Peu de clivages droite/gauche sur la lutte contre les déserts médicaux

Publié le 04/04/2012 • Par Agathe Vovard • dans : France

En matière d’accès territorial aux soins, les candidats ne font pas tellement preuve d’originalité et misent quasiment tous sur l’incitation, qui est loin d’avoir fait ses preuves.

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Les communes rurales notamment attendent pourtant beaucoup, car il y a urgence. Mi février 2012, le Conseil national de l’ordre des médecins par exemple tirait la sonnette d’alarme : 28 % de ses conseils départementaux alertent sur « les effets délétères de la pénurie de médecins volontaires et de médecins tout court ».

Les candidats parlent certes tous d’égalité d’accès aux services publics, en citant la santé. Mais quasiment tous misent sur les mesures incitatives. « Incitation fiscale à l’installation de médecins et autres professionnels de santé, soutien à leur embauche comme salariés par les intercommunalités, renforcement de l’appui aux maisons médicales et aux cabinets mobiles » sont par exemple les maîtres mots d’Eva Joly.

Nicolas Sarkozy propose de poursuivre le système de bourses pour les jeunes médecins qui acceptent de s’installer dans les déserts médicaux. Il souhaite aussi que « le médecin qui s’installe dans une zone de désert médical, pour le même acte, soit payé plus cher » que dans les zones mieux dotées.

« Vraies » incitations – Pour Jacques Cheminade, des logements bon marché doivent être proposés aux internes souhaitant faire leurs stages en milieu rural. Jean-Luc Mélenchon souhaite lui organiser une négociation conclue par un accord majoritaire pour redéfinir une nouvelle convention médicale, créant notamment « de vraies incitations à l’installation (financières, techniques, d’aide à l’installation ou à l’équipement, etc.) pour en finir avec la désertification médicale ».

Les prétendants à l’Elysée misent aussi quasiment tous sur les regroupements de médecins de différentes disciplines. « Pour lutter contre les déserts médicaux, je favoriserai une meilleure répartition des médecins par la création de pôles de santé de proximité dans chaque territoire », indique François Hollande.

Pour Marine Le Pen aussi, il faut « assurer l’accès aux soins sur tout le territoire en assurant la présence de centres hospitaliers ou médicaux pluridisciplinaires dans chaque bassin de santé ».
Elle se prononce pour un « développement des maisons de santé qui pourront prendre en charge les ‘petites urgences’ afin de désencombrer les services d’urgence ».

Plus de maisons de santé – « Nous assurerons la promotion des centres de santé et le respect de leur vocation initiale d’accès aux soins pour tous », indique aussi Jean-Luc Mélenchon. Jacques Cheminade propose également « d’améliorer les incitations à la création et au développement de pôles et de maisons de santé transdisciplinaires, à l’exemple de ce qui est fait dans le Lot-et-Garonne, pour améliorer la qualité et l’accès à la médecine de proximité et de premier secours (généralistes, infirmiers, kinésithérapeutes, dentistes etc.) ».

Or les mesures incitatives ne présentent pourtant pas des résultats concluants. Par exemple, sur 400 contrats d’engagement de service public (CESP) proposés pour 2010 et pour 2011, seuls 146 et 195 ont été signés, selon l’Association nationale des étudiants en médecine de France.

Deux ans obligatoires – Quelques candidats se prononcent clairement pour des mesures plus coercitives. Nicolas Dupont-Aignan propose notamment que chaque médecin soit obligé d’exercer deux ans de sa carrière dans une zone où l’on manque de professionnels de santé, et en particulier dans les territoires ruraux, sous la forme d’un « contrat d’intérêt général obligatoire entre l’Etat et chaque nouveau médecin ».
François Bayrou appelle à une nouvelle définition du numerus clausus médical avec des places supplémentaires assorties « d’un engagement de service de 10 ans dans une région déficitaire ».
Philippe Poutou aussi lie numerus clausus et obligation d’exercer dans les zones sous-dotées. Il propose « la fin du numérus-clausus et la gratuité des études de médecine avec pour contrepartie l’obligation de travailler quelques années dans les zones géographiques souffrant d’un manque de praticiens ».
Nombre de candidats sont d’ailleurs favorables à un assouplissement du numerus clausus. Marine Le Pen parle de « desserrement ». Jean-Luc Mélenchon explique clairement que « le nombre d’étudiants à l’entrée des études de médecine sera augmenté de manière significative », et évoque même « la perspective » de sa suppression.

Concernant les mesures coercitives, Marine Le Pen évoque le fait que « la scolarité des personnels médicaux intégrera un stage territorial, pour une découverte concrète de nos territoires ». Mais sans indiquer si cette expérience sera obligatoire ou non.
De même, François Hollande indique sans plus de précisions que « les installations nouvelles de médecins en secteur 2 doivent être limitées dans les zones surdenses », et que « ce sera l’objet d’une négociation ».

Les propositions des associations d’élus

  • L’Association des petites villes de France (APVF) par exemple propose d’établir un schéma national de santé de proximité visant à faciliter l’installation des médecins dans des pôles de santé répartis sur tout le territoire et de rétablir un véritable pouvoir décisionnel des élus locaux au sein des agences régionales de santé, où l’Etat, qui nomme le directeur, est surreprésenté.
  • Ville et banlieue parle « d’alerte sanitaire dans les banlieues » et souhaite que soit créé un numerus clausus différencié pour les territoires ruraux et les banlieues et d’y rendre les stages obligatoires.

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