Si Paris s’est soumis à cette procédure dans le but de se financer sur les marchés, le département de la Meuse y voyait lui à l’origine un « exercice interne », tandis que Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) était engagée dans « une lutte pour la péréquation ». Le cas de cette dernière est particulier, explique Claude Dilain, sénateur (PS) et ancien maire de la commune, qui était agacé d’entendre que si sa ville était pauvre, c’était car elle était mal gérée. « Nous avons voulu prouver que notre pauvreté est structurelle. »
Pendant trois ans, Clichy-sous-Bois a donc été notée par Moody’s qui lui a attribué en 2010 un AA+, résultat qui a surpris jusqu’à Claude Dilain. « Le paradoxe est que si nous avions une bonne note, c’est que nous n’empruntions pas ...
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