Le faune ne subsiste plus en Ile-de-France que dans les plaines sableuses du massif de Fontainebleau. Il est aussi en danger critique en régions Centre et Bourgogne.
Xavier Houard
La région-capitale a perdu plus de 10 % des espèces de papillons de jour présentes sur son territoire et un quart est menacé par la disparition des milieux ouverts. Solutions préconisées par Natureparif : une gestion des espaces verts attentive à la biodiversité et la connexion des habitats naturels, au travers des trames vertes et bleues.
Flore, libellules, oiseaux, papillons … A chaque état des lieux, Natureparif dresse une conclusion de la même veine : en gros, entre un quart et un tiers des espèces présentes en Ile-de-France sont menacées. Pour les papillons de jour, c’est même plus d’une espèce sur trois (51 sur 135 soit 37 %) qui est en danger ou éteinte, selon la « liste rouge » publiée le 23 novembre 2016 par l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité.
Ce document est issu des observations de 470 bénévoles, à l’origine de 100 000 données analysées par l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), selon la méthodologie d’évaluation de l’Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN).
Au plan mondial, « près de 30 % des espèces ayant été évaluées sont susceptibles de disparaître ...
Quand on voit que la ville de Paris préfère agrandir un terrain de tennis plutôt que de conserver les serres d’Auteuil et toute la biodiversité qu’elles hébergent, il ne faut pas s’attendre à une action honnête de la part des dirigeants.