Le débat n’est pas nouveau en démocratie : doit-on se rebeller contre une décision qui bafoue un droit que l’on juge supérieur ? Et peut-on le faire quand on est un élu de la République ? Certains représentants locaux en sont convaincus, à en juger par le nombre croissant de paroles et d’actes de désobéissance civique. Car, qu’ils désapprouvent publiquement, qu’ils s’abstiennent ou encore qu’ils agissent illégalement, les élus locaux sont de plus en plus nombreux à vouloir flirter avec les frontières de la loi ou à tirer la parole publique vers le bas. « Le phénomène n’est pas nouveau, constate Sandra Laugier, professeure de philosophie à l’université Paris 1 – Panthéon Sorbonne et coauteure du livre « Pourquoi désobéir en démocratie ? » (éditions La Découverte, 2010). Mais il prend ...
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- Gazette des communes
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