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L’incinération des déchets verts est une source majeure d’émission de particules fines PM 2,5. Or, ces polluants atmosphériques ont un impact considérable sur la santé. Un million de tonnes de ces restes serait brûlé dehors annuellement, alors que cette pratique est illégale depuis 1978. Il incombe aux maires de faire respecter cette obligation. Pour stopper cet usage interdit, il faut proposer aux populations des systèmes vertueux leur permettant de se débarrasser ou de réutiliser les produits de leurs tailles et tontes.
Pas moins de 48 000 décès par an : tel est le lourd tribut payé par les Français à la pollution aux particules fines dites « PM 2,5 », estime une étude publiée par Santé publique France en juin 2016. La très petite taille de ces polluants leur permet de pénétrer au fond des poumons, jusque dans les alvéoles, et d’y rester, voire de passer dans le sang. Les respirer accentuerait les risques d’insuffisance respiratoire, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers. Le chauffage au bois et le brûlage des déchets verts constituent leurs principales sources d’émission. Les feux de branchage et de résidus de tonte peuvent générer jusqu’à 45 % des particules envoyées dans l’air, selon une étude d’Air PACA, menée dans les vallées des Paillons (Alpes-Maritimes) et publiée en ...
C’est sur qu’il vaut mieux faire en voiture plusieurs trajets de 10-15 kms pour emmener ses déchets à composter plutôt que de les brûler dans son jardin ! c’est beaucoup plus écologique de consommer du carburant ! n’importe quoi ! par contre, les agriculteurs eux ont le droit de faire des brûlots où ils mettent parfois pneus, huiles, plastiques… et là ça ne dérange personne !