En Bretagne, les deux tiers des agents publics exercent un métier commun à au moins deux des trois fonctions publiques. Mais seulement 0,3 % d’entre eux ont connu une mobilité inter-fonctions publiques en 2013, selon l’étude Insee sur l’emploi public en Bretagne parue en juin 2016.
Sur le plan national, les chiffres atteignent péniblement 0,7 %, évoluant très peu depuis la loi de 2009 censée dynamiser la mobilité entre administrations. Freins statutaires liés au régime indemnitaire ou à la méconnaissance réciproque des trois versants – même si les jeunes générations semblent disposées à davantage de diversité dans la construction de leur carrière que leurs aînés -, les principaux obstacles sont connus.
Une nouvelle difficulté pourrait s’y ajouter puisque la territoriale – principale destination des agents de l’Etat ou de l’hospitalière qui changent de versant (respectivement 74,4 % et 63 %, d’après l’édition 2015 du rapport de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) sur l’état de la fonction publique) – a drastiquement réduit ses recrutements externes…
Encourager la mobilité inter-fonctions publiques est cependant plus que jamais d’actualité. Sur le terrain, au niveau régional mais surtout à l’échelle des bassins d’emploi, des initiatives locales commencent à obtenir des résultats.
Pionnière, la plateforme d’appui interministériel à la gestion des ressources humaines (GRH) de l’ancienne région du Nord-Pas-de-Calais a ...
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