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Le schéma de cohérence territoriale (Scot) est complexe à élaborer et souvent vécu comme une contrainte par les élus. Malgré tout, certains profitent de sa dynamique pour se lancer dans des démarches connexes. Leurs initiatives constituent un moyen de répondre à la spécificité de leur territoire et de faire vivre le Scot.
Les Scot ont 16 ans. Et, comme de nombreux adolescents de cet âge, ils muent et demandent une certaine liberté ! « Laissez-nous faire », avait d’ailleurs lancé, au législateur et à l’Etat, Marc Bridoux, vice-président du syndicat mixte pour le Scot du pays du Ternois (104 communes, Pas-de-Calais), en septembre dernier à l’occasion des rencontres nationales des Scot à Rouen (Seine-Maritime). Un message maintes fois entendu lors de l’édition 2016 qui s’est tenue les 9 et 10 juin à Nevers (Nièvre).
Sur le terrain, il n’est toutefois pas rare que des élus s’octroient un espace d’autonomie pour se saisir d’enjeux et de questions qui dépassent le cadre strictement juridique du Scot. Souvent vécu comme un document empli de contraintes, ce dernier crée, dans certains cas, une dynamique susceptible d’engager le territoire sur des démarches qui n’étaient pas forcément envisagées initialement.
« L’exercice fait que, parfois, les acteurs vont plus loin, souligne Michel Heinrich, président de ...