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A peine publié, le nouvel arrêté sur la gestion des pics de pollution a déjà suscité des réactions tranchées. Si les collectivités saluent des avancées, elles restent encore dans l’attente de plus grands pouvoirs de décision. Réactions à chaud.
Le 9 avril dernier, le ministère de l’Environnement a publié un arrêté interministériel concernant le déclenchement des procédures préfectorales en cas de pic de pollution de l’air. Concrètement qu’apporte-t-il de nouveau ?
Son premier objectif est de « renforcer l’efficacité des mesures ». Pour cela, les mesures d’urgence (réduction des vitesses, circulation alternée/différenciée, mise à l’arrêt de certaines installations industrielles) seront déclenchées plus rapidement. En outre, elles seront maintenues pendant plusieurs jours, en fonction des conditions météo et indépendamment des fluctuations des niveaux de pollution.
Par ailleurs, l’arrêté vise à « mieux associer les collectivités ». Ainsi, en cas de dépassement des seuils d’alerte ...