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Issus du tri et du traitement des déchets, les combustibles solides de récupération peuvent fournir une énergie de substitution et limiter le recours à l’enfouissement. Les unités recourant à ce combustible disposeront dans quelques mois d’un statut. Mais l’aide au lancement reste à définir. La Fnade trace les contours de la faisabilité économique.
2,5 millions de tonnes par an : c’est le gisement potentiel de combustibles solides de récupération (CSR), évalué dans le cadre de la préparation du Plan déchets 2014-2025, rappelait la Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement (Fnade), organisatrice d’une table ronde sur les CSR, le 28 mai 2015 à Paris.
Seuls sites disposant aujourd’hui des systèmes de traitement de fumées adaptés aux CSR, les cimenteries en brûlent aujourd’hui environ 150 000 t/an. A l’avenir, leur consommation annuelle devrait passer à 1 Mt. Restera donc à trouver des débouchés pour les 1,5 Mt de CSR restants. Ce combustible de substitution aux énergies fossiles apparaît en plein devenir. Principalement constitué de matières plastiques, il est couramment qualifié de « concentré d’énergie ».
Une rubrique ICPE spécifique
Les cimenteries ne seront bientôt plus l’unique utilisateur de combustibles solides de récupération, issus du tri et du traitement des déchets. « CSR » peut en effet aujourd’hui se décliner comme « cadre en voie de stabilisation réglementaire » : d’ici la fin de l’année, doit être adopté un décret modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et créant une nouvelle rubrique (ICPE 2979) pour les « installations de production de chaleur ou d’électricité à partir de déchets non dangereux », indique Grégory Dubois, de la Direction générale de la prévention des risques.
« C’est le besoin local en énergie qui déterminera le dimensionnement de l’installation, souligne le représentant du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de ...
Un tri préalable reste-t-il nécessaire ?. On en revient ENFIN à l’incinération des déchets en tout venant et les 350 KWh produits par tonneLLa seule avancée que l’on pourra attribuer à ces écolos anti-tout, c’est la nécessité de traiter les fumées un peu mieux que la désastreuse usine d’Albertville qui est à l’origine de tout ce pataquès monté à destination des gogos/bobos. Paul Chérel