Bilan pour le CNFPT : plus d’activités, moins de formations payantes, 402 millions d’euros inscrits en fonctionnement dont 354 issus de la cotisation, soit des dépenses de formation en hausse de 4,42 % et des journées de formation augmentées de 7 %.
L’investissement devrait, lui, baisser de 4 millions d’euros tandis que la masse salariale augmentera de plus de deux millions d’euros, avec la mise en place en interne d’une aide à la complémentaire santé et à la prévoyance – maintien de salaire.
En phase – « Ce budget est en phase avec les contraintes des collectivités mais aussi avec les évolutions de politique sociale. Le CNFPT a fait des efforts avec les variations de cotisation. Des économies drastiques ont été faites. La mutualisation des plans de formation de communes rurales est effective. Une formation initiale minimale obligatoire est créée pour les conducteurs routiers », se félicite Yann Richard, membre FA-FPT du CA.
Casse – Moins optimiste, Christophe Couderc, membre CGT du CA, désapprouve la nouvelle gratuité d’intras : « Ils cassent la richesse de la fonction publique, son unicité et l’égalité du droit à se former. Sortir de sa collectivité, rencontrer d’autres agents fait partie de la formation », estime le responsable CGT, insatisfait des nouvelles règles de déplacement, pointées récemment comme obstacle par l’inspection générale de l’administration.
Unité intersyndicale – Le dossier de l’Inet et ses 50 orientations a suscité davantage d’unanimité. Les organisations syndicales ont, dans une déclaration unitaire, demandé son réexamen par le Conseil national d’orientation de l’institution, après un premier examen le 15 octobre, afin que la nouvelle mandature s’en saisisse.
Ce courrier au président réaffirme 6 principes dont le maintien du lien institutionnel avec le CNFPT et les Inset, et la nécessaire transversalité avec les autres fonctions publiques pour les cadres supérieurs territoriaux. Ils revendiquent notamment de participer au conseil de perfectionnement qui serait créé.