Autour des agglomérations de Strasbourg et Mulhouse classées en zone éligible (B1 et B2) aux différents dispositifs d’appui financier au logement et à la construction, les changements ne concernent que quelques communes. La principale ville haut-rhinoise gagnerait même un rang.
Il est vrai que la politique de densification urbaine menées dans les deux principales agglomérations alsaciennes porte ses fruits. Brumath, proche de Strasbourg et Thann, reliée à Mulhouse en tram-train, se voient aussi ouvrir l’accès aux zones B.
Déplacements pendulaires – Là où le bât blesse, c’est à propos de villes moyennes dotées de bassin d’emploi dynamique, efficacement desservies notamment grâce aux TER Alsace, qui se verraient classées en zone C, dont éligible à aucune aide.
Or, si le principe de ce soutien public est de lutter contre l’étalement urbain, il devrait aussi promouvoir du logement à proximité des emplois. Les élus de Sélestat (20 000 habitants), Haguenau (32 000 habitants) et Obernai (11 000 habitants) mettent en avant l’importance de leurs bassins d’activité et la pertinence de créer de l’habitat dans leur voisinage. Leur déclassement en zone C aurait pour effet de détourner promoteurs et constructeurs au profit de l’agglomération de Strasbourg avec comme effet des déplacements pendulaires que précisément, le zonage est supposé réduire.
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