Le ministre de l’Emploi, Jean-Louis Borloo, a indiqué mardi que « plus d’une soixantaine » de maisons de l’emploi seraient accréditées d’ici la fin de l’année, à l’issue de la première réunion de leur comité de pilotage au ministère.
« On a eu pour l’instant quelque 700 demandes de maisons de l’emploi par les collectivités, dont 282 sont assez précises, et on va pouvoir en accréditer plus d’une soixantaine, peut-être 66 ou 67 d’ici la fin de l’année Celles qui bénéficieront les premières d’une accréditation « sont des sites où les grands leaders sont d’accord », a poursuivi le ministre, citant les « préfets, l’ANPE, les Assedic, les collectivités locales », a indiqué le ministre.
La maison de l’emploi idéale, selon le ministre, est un lieu « où le demandeur d’emploi et l’entreprise vont pouvoir trouver tous leurs interlocuteurs au même endroit. Cela va plus loin qu’un guichet unique, c’est une réponse unique ».
Pour commencer, « une dizaine de prototypes » de ces maisons seront mis en place « dans les trois mois qui viennent », a-t-il ajouté.
Le plan de cohésion sociale prévoit la création de quelque 300 maisons de l’emploi dans les cinq ans. M. Borloo, en compagnie du ministre délégué aux Relations du travail, Gérard Larcher, a réuni mardi pour la première fois l’ensemble des institutions faisant partie du comité de pilotage de ces maisons.
Il s’agit de l’ANPE, l’Unedic, l’Afpa, la Datar, les Missions locales, ainsi que les Chambres des métiers, les Chambres de commerce et d’industrie, l’Alliance Ville-emploi, l’Association des maires de France, l’Assemblée des départements de France et l’Association des régions de France.
Le député (UMP) de Saône-et-Loire, Jean-Paul Anciaux, a été chargé d' »une mission d’appui à la mise en place des maisons de l’emploi » et, avec l’aide du comité de pilotage, devra établir « un cahier des charges ainsi qu’une première cartographie des maisons de l’emploi », indique le ministère.
La prochaine réunion de ce comité est prévue le 24 février.
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