La prise en compte d’une dimension locale dans les marchés par le pouvoir adjudicateur n’est pas dénuée de toute légitimité. En effet, la préférence locale peut satisfaire des intérêts économiques généraux comme la préservation de l’emploi ou d’un tissu local d’activité. Il peut également s’agir de préoccupations environnementales portant, par exemple, sur la réduction des émissions de CO2. Cette préoccupation a été renouvelée par deux textes récents.
D’une part, le décret n° 2011-1000 du 25 août 2011 modifiant certaines dispositions du Code des marchés publics (CMP) a introduit, à l’article 53, un nouveau critère de sélection des offres relatif aux « performances en matière de développement des approvisionnements directs de produits de l’agriculture ». A priori, ce critère ...
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S'abonner Déjà abonné ? connexionRéférences
Loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche, art. 1-V.
Décret n° 2011-1000 du 25 août 2011 modifiant certaines dispositions applicables aux marchés et contrats relevant de la commande publique.
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